4° Le titre courant est placé au milieu de la justification, et le folio composé à l’extrémité, vers la marge extérieure :
ACAR — ACCO | 105 |
5° Parfois, par simple raison d’esthétique, le folio est répété, c’est-à-dire figure au début et à la fin de la justification :
105 | ACAR — ACCO | 105 |
22. Un blanc est placé sous le folio et le sépare du texte : ce blanc varie suivant le format du livre, le caractère employé, la justification, la hauteur de page et l’interlignage : il va de 6 points à 1 cicéro.
23. Dans la poésie ou la prose, si un titre ou des noms de personnages se rencontrent en ligne de milieu sous le folio, le blanc du folio doit être augmenté sensiblement du blanc propre à ce titre lui-même ou aux lignes d’interlocuteurs.
24. Parfois le titre courant est accompagné d’un filet tremblé ou, plus simplement, d’un filet maigre droit :
d’autres fois, il est placé entre deux filets maigres droits ou tremblés :
25. Les types de caractères utilisés pour la composition des titres courants sont fort variables : pour les grands formats, on emploie des grandes capitales de corps 9 ou 10, plus rarement 8 ; avec les formats moyens, les petites capitales de corps 10, 9 ou 8 ont les préférences, et parfois les grandes capitales de corps 7 ou 6 ; dans les petits formats, on se sert, plus fréquemment des petites capitales de corps 8 ou 7 et moins souvent de corps 6.
De manière générale, ces caractères sont de même famille que ceux du texte du labeur. Cependant, pour un périodique par exemple, ils diffèrent parfois, soit que l’éditeur reproduise exactement, dans des proportions déterminées, en titre courant le titre original de la revue, soit que par fantaisie il crée un dessin particulier, soit enfin qu’il veuille frapper les yeux par une disposition spéciale.