6e classe |
9 fr. 50 par jour |
7e — |
9 fr. » — |
8e — |
8 fr. 50 — |
9e — |
8 fr. » — |
10e — |
7 fr. 50 — |
11e — |
7 fr. » — |
Le salaire est acquis aux lecteurs d’épreuves pour tous les jours de l’année. Les heures supplémentaires de jour ou de nuit, faites pour assurer l’exécution des commandes ou la continuité du service, ne peuvent donner droit, en aucun cas, à une rétribution supplémentaire[1]…
Les stagiaires[2] reçoivent un salaire de 7 francs par journée effective de travail… (art. 4).
Le même jour, un décret du Président de la République portait réorganisation du service de la correction à l’Imprimerie Nationale. L’article 2 réglait la situation des correcteurs :
Les traitements, les classes et le nombre des correcteurs et des correcteurs principaux sont fixés ainsi qu’il suit :
1re classe |
6.000 francs |
2e — |
5.700 | —
3e — |
5.400 | —
4e — |
5.100 | —
5e — |
4.800 | —
6e — |
4.500 | —
1re classe |
5.000 francs |
2e — |
4.700 | —
3e — |
4.400 | —
4e — |
4.100 | —
5e — |
3.800 | —
6e — |
3.500 | —
Pour qui connaît les conditions de recrutement des correcteurs de l’Imprimerie Nationale[3], il apparaît clairement que ces salaires étaient notoirement insuffisants pour rémunérer convenablement les qualités
- ↑ Depuis 1920, les heures supplémentaires sont rétribuées (voir p. 522, art. 11) ; mais le salaire hebdomadaire est décompté sur six jours, le stagiaire recevant, comme le lecteur de 9e classe, 120 francs pour 48 heures de travail.
- ↑ Tout lecteur d’épreuves, lors de son entrée à l’Imprimerie Nationale, est soumis à un stage d’instruction et d’examen d’une durée de dix mois (voir p. 138).
- ↑ Voir pages 139 et suiv.