— Pour un « blanc à supprimer » au début de la justification, Didot utilise un tiret :
— à Paris l’usage de l’imprimerie
qu’il reporte en marge en le faisant suivre d’un trait de renvoi :
63. Espaces, cadrats, interlignes, lingots et, généralement, blancs marquant à l’épreuve, à baisser : L’espace ou le blanc sont, dans le texte, barrés d’un trait vertical de renvoi :
en marge, le correcteur figure une sorte de signe rappelant le « multiplié » :
ce signe est accompagné du trait de renvoi.
Il n’est pas nécessaire de souligner le symbolisme de ce signe ; même un profane de la typographie utilise le signe X s’il veut, dans un manuscrit, « annuler, éliminer, faire disparaître », une partie défectueuse de certaine étendue.
Nombre de correcteurs, au lieu du trait de renvoi, emploient dans le texte le signe lui-même, qu’ils répètent dans la marge, tantôt avec, tantôt sans le trait de renvoi.
— Didot et Tassis emploient également ce signe pour les lettres hautes, c’est-à-dire marquant trop à l’épreuve : le mécanisme de cette correction est exactement le même que pour les « blancs à baisser ».
— Pour les espaces, D. Greffier suit les errements du numéro 63 ci-dessus, c’est-à-dire le trait de renvoi barrant l’espace ; pour une interligne « à baisser », il surcharge l’interligne du signe lui-même reporté ensuite dans la marge avec un trait de renvoi :