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— Desormes entoure d’un rectangle, dans le texte, les « lettres écrasées » :


puis, reportant ce rectangle dans la marge, il y enferme des points et accompagne le tout d’un trait de renvoi :


signe qu’il indique (même page, ligne 4) comme caractéristique des « lettres à nettoyer » !

D. Greffier, dans son commentaire comme dans son protocole, entoure d’un cercle complet « les lettres gâtées, mauvaises » :


C’est le seul de nos auteurs typographiques qui ait adopté cette forme de correction dont il ne donne aucune explication.

36. Les lettres de caractère étranger ou d’œil différent rencontrées dans le texte, au cours de la lecture, sont, comme toute coquille, barrées d’un trait vertical ; elles sont ensuite inscrites dans la marge, entourées d’un cercle et suivies du signe de renvoi analogue à celui du texte :

— Les protocoles de Tassis et de Didot ne font pas mention de ce genre de correction.

Daupeley-Gouverneur, Jean Dumont et H. Fournier entourent d’un cercle les « lettres d’un autre œil » et d’un « corps différent » ; le renvoi n’est pas répété dans la marge.

E. Leclerc et l’Agenda Lefranc emploient un rectangle, au lieu d’un cercle ; ils reportent dans la marge le renvoi, ou trait vertical, qui dans le texte barre la lettre à changer.

Th. Lefevre, E. Desormes, V. Breton, l’Annuaire Desechaliers et Greffier, au lieu du cercle, utilisent également le rectangle, mais sans répéter après celui-ci le signe du renvoi : Greffier estimant que « la correction entourée est suffisamment distincte ».

Que l’on emploie le cercle ou que l’on utilise le rectangle semble d’importance secondaire : ces deux signes procèdent, en définitive,