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ou simplement :


cependant que, sur le manuscrit, le passage omis est entouré d’une manière spéciale (au crayon bleu ou rouge, ou autrement), avec l’indication dans la marge :


ou mieux :

Le feuillet manuscrit est alors joint à l’épreuve, lorsque celle-ci, pour être corrigée, est retournée au compositeur.

Didot, pour un bourdon d’une ligne entière, se sert du signe suivant :


et note avec précision : « Quand il y a quelques phrases de passées, ce que l’on appelle bourdon, l’on fait le renvoi et on la[1] transcrit au bas de la page avec le même renvoi , ou l’on renvoye à la copie en marquant les premiers mots, etc. »

Tassis, pour un bourdon dont l’importance n’est pas indiquée, tire un trait sur les trois quarts de la justification et, du côté où ce trait s’aligne avec l’extrémité du texte, ajoute les mots : voy. copie :


il donne, en outre, un exemple de bourdon placé, en raison de sa longueur, au bas de la page : un trait de plume entoure les mots omis et rejoint le texte à l’endroit convenable.

— Un bourdon d’importance à peu près égale, placé de même en bas de page, est précédé, dans Th. Lefevre et dans l’Annuaire Desechaliers, d’un renvoi à double croix qui a son analogue dans le texte :

  1. Sic, dans le texte de Didot qui évidemment fait allusion à une seule phrase « passée ».