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25. Les lettres ou signes en double à supprimer sont barrés d’un trait vertical de renvoi, comme pour la coquille :


ce trait est reporté en marge à côté du signe particulier indiquant la suppression (n° 40).

26. Lorsque le doublon affecte un ou plusieurs mots, une ligne entière, un alinéa, on emploie toujours, comme pour la coquille, pour barrer l’ensemble des mots, le trait horizontal accompagné à chacune de ses extrémités d’un trait vertical :


le renvoi est reporté en marge à côté du signe indiquant la suppression (n° 40).

27. Pour différencier, le cas échéant, les renvois de doublons successifs dans une même ligne, les renvois reçoivent — et les signes en sont accompagnés — les légères modifications vues plus haut pourla coquille (nos 19, 20 et 21).


III. — Le bourdon.


28. « Le bourdon, dit Fournier, est l’omission, faite par le compositeur, d’une partie quelconque de la copie. »
xxxx Suivant les circonstances, le bourdon peut avoir plus ou moins d’importance : généralement, c’est l’omission de plusieurs mots, d’un membre de phrase, d’une phrase entière, ou même plus. Mais, sous le nom générique de « bourdon », on désigne encore, quels qu’ils soient, toute lettre ou tout mot omis, à ajouter : si le bourdon peut être un nom entier, une syllabe, ce peut être aussi une simple lettre dans un mot, un signe, un chiffre.

Faire un bourdon a pour locution synonyme, en argot typographique :