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tels que nous les a transmis notre immortel devancier et sans doute tels qu’il les connut lui-même aux primes années de sa jeunesse ou les reçut des auteurs qui le précédèrent. Mais cette affirmation ne saurait s’étendre à des siècles « bien au delà » ; il est certain — et nous en donnerons la preuve manifeste dans les pages qui vont suivre — que nombre des signes de correction utilisés de nos jours ont subi dans leur forme primitive des altérations ou des variantes dont l’importance n’est pas contestable.

3. Les signes de correction sont, si l’on peut s’exprimer ainsi, essentiellement symboliques : pour suppléer l’indication en toutes lettres — toujours ennuyeuse et onéreuse — d’un acte, d’une opération typographique, on a choisi des figures, des marques, auxquelles on a attribué une signification conventionnelle bien déterminée.


IV. — Le mécanisme de la correction.


4. Le mécanisme de l’emploi de ces signes est particulièrement simple : la lettre ou le mot erronés, la phrase tronquée sont surchargés ou accompagnés, suivant les cas, du renvoi ou du signe convenable ; le renvoi est répété dans la marge de l’épreuve près de la lettre, du mot, du signe rectifiés, ou près de la phrase restituée.

    et, on les écrit sur l’épreuve. Quand il y en a de trop, ou qu’ils sont trop longs, on renvoie le compositeur à la copie. » (P. 284.)
    xxxx Voici, d’ailleurs, les signes donnés par Bertrand-Quinquet :