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CE QU’EST CETTE ÉTUDE
XIII

blable ! — inférieure à celle d’un travailleur manuel. Nous ne songeons point à réclamer le monopole de cette prétendue découverte, qui a fait, depuis longues années, surgir mainte discussion ; mais il nous a semblé qu’il était bon de rappeler une fois de plus, et de mettre en parallèle, grâce à de nombreux exemples, le peu d’estime accordé au correcteur moderne et la considération dont jouissait son prédécesseur, aux origines de l’imprimerie ou même au temps de l’ancien régime.

C’est pour nous un devoir, en même temps qu’une satisfaction, d’exprimer notre sincère gratitude à notre collègue et excellent ami M. J. Lemoine, lecteur d’épreuves — correcteur, dirions-nous dans toutes autres circonstances — à l’Imprimerie Nationale, qui a revu notre texte avec un soin méticuleux et nous a suggéré maintes modifications des plus heureuses.

Nous devons également adresser nos vifs remerciements à M. Léon Berteaux, directeur de l’Imprimerie de la Maison de la Bonne Presse, qui voulut bien, nous témoignant sa sympathie, encourager la rédaction de ces lignes ; — à M. René Berteaux, directeur du Courrier du Livre, qui un jour eut le désir de publier cette étude dans son excellente revue ; — à M. Gabriel Delmas, maître imprimeur, dont l’approbation nous a été particulièrement agréable ; — à M. A. Geoffrois, président de la Société amicale des Protes et Correcteurs d’imprimerie de France, dont l’appui moral nous a été un précieux réconfort ; — enfin, à M. G. Becker, directeur de l’Imprimerie E. Arrault et Cie, qui s’est vivement intéressé à notre travail et a apporté tous ses soins à sa parfaite exécution.

Il nous plaît encore de rappeler ici le souvenir du typographe qui, patiemment, inlassablement, s’essaya à nous inculquer les