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III

— Je commencerai demain à faire des heureux autour de moi, avait dit miss Marchmont ; mais ce demain-là n’avait pas lui pour elle.

Je me trouvai de nouveau sans protection, sans asile. Ma santé avait souffert, moins pourtant que ne semblaient l’annoncer ma maigreur, mon teint pâle, mes yeux creusés par les veilles, par la fatigue et surtout par l’anxiété constante d’esprit où me tenaient les souffrances de ma maîtresse. Sa mort ne me laissait pas absolument sans ressource, car, après l’enterrement, tous les gages furent payés sans difficulté par un arrière-cousin qui