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parvint, non sans peine, à faire éditer, sous le pseudonyme d’Ellis Bell, vers la fin de 1847, un an à peine avant sa mort (19 décembre 1848), Cette œuvre, âpre et rude comme la contrée qui l’a inspirée, choqua les lecteurs anglais de l’époque par la dureté des peintures morales et le dédain des conventions alors généralement admises dans le roman d’outre-Manche. Elle ne fut pas appréciée à sa valeur ; on ne devait lui rendre justice que plus tard. En France, ce roman n’est guère connu. Il mérite pourtant de l’être. Un bon juge, Léon Daudet, parlant du « tragique intérieur » dans la littérature anglaise, n’a pas craint de mentionner Wuthering Heights à côté de Hamlet.


NOTE POUR LA DEUXIÈME ÉDITION

Cette nouvelle édition a été revue et corrigée avec soin. Je tiens à remercier ici M le commandant Beauvais du concours si éclairé et si bienveillant qu’il m’a apporté dans cette tâche.

       F. D.