politique à la Chambre des pairs ; mais il se trouva que, choisi à titre de pis aller, ce fut un excellent choix ; il a rendu, dans plus d’une occasion difficile et critique, les services les plus signalés. M. Mérilhou fut mon successeur ; c’était un avocat libéral, factotum à la chancellerie, de mœurs équivoques, d’un esprit court, étroit et dépourvu de lumières comme d’instinct politique.
Ces choix furent insérés au Moniteur, le 2 novembre, mais le ministère ne fut définitivement constitué et installé que le 17 :
M. Laffitte, ministre des finances ;
M. Dupont, garde des sceaux ;
Le général Sébastiani, ministre des affaires étrangères ;
Le maréchal Soult, en place du maréchal Gérard, à la guerre ;
M. d’Argout, à la marine en place du général Sébastiani ;
M. de Montalivet, à l’intérieur ;
M. Mérilhou, à l’instruction publique et aux cultes.
En me séparant du roi, le 22 au matin, j’eus à subir, de sa part, des reproches assez vifs. J’étais