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pour sa beauté faisaient, en quelque sorte, les honneurs de la Diète avec beaucoup de grâce et d’amabilité.

Je fus reçu, dès l’abord, avec bienveillance dans cette maison hospitalière. Le vieux prince et la vieille princesse avaient connu ma famille à Paris, sous l’ancien régime ; bientôt le bon accueil fit place à l’intimité ; mais je dois dire à leur honneur que, quelles que fussent leurs pensées secrètes, que je voyais d’accord avec les miennes, je ne leur ai jamais surpris une parole, un sentiment, un désir qui ne fût pas avant tout pour le succès de nos armes et pour le triomphe ou momentané ou durable de l’influence française.

Sachant que je me proposais de parcourir le grand-duché et de visiter les salines de Wiliczka, le prince Czartoryski et la princesse Czartoryska m’invitèrent à m’arrêter, en allant et en revenant, dans le château qu’ils allaient habiter, ce magnifique Pulawy que la guerre civile a détruit en 1830, et qui n’existe plus que dans les vers de Delille, lesquels n’existent plus guère eux-mêmes que dans la mémoire de ses contemporains, dont le nombre n’est pas grand et diminue de jour en jour.

J’acceptai avec empressement et, bientôt après,