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principes a peut-être fait autant que le courage d’une armée. Des puissances que nous comptions parmi nos ennemis, ont méprisé les critiques dictées par la haine : elles se sont apperçues que notre nouveau pacte étoit autant que possible en harmonie avec le systême politique de l’Europe, qu’il n’y avoit plus à redouter pour elles ni insurrections, ni mouvemens, ni crises politiques. Eh ! d’où naquit ce changement étonnant et subit ? De la stabilité de nos principes constitutionnels.

Quant aux limites, elles étoient tracées par la nature, elles ont été de nouveau déterminées par nos victoires, elles sont reconnues par les puissances.

Une foule d’ecclésiastiques, tous recommandables par leur moralité et leurs talens, se sont empressés d’obéir, de prêter appui à un gouvernement sage, essentiellement tolérant. Comment se fait-il que quelques hommes persistent dans le refus d’obéissance ?

Nous pourrions leur observer que cette promesse exigée est une profession purement civile que tout gouvernement doit exiger, quand on considère la nature des fonctions, l’im-