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Mais quelle est derrière la branche
Cette fumée errante et blanche
Qui lentement
Vers moi descend ?
Hélas ! cette blanche fumée,
C’est l’adieu de ma bien-aimée,
L’adieu d’amour,
Qui s’élève à la fin du jour.

Adieu donc ! — contre un vent farouche
Au travers de mes doigts ma bouche
Dans ce ravin
L’appelle en vain ;
Déjà la nuit vient sur la lande ;
Rentrons au bourg, vache gourmande !
Ô gui-lan-la !
Adieu donc, ma petite Anna !