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Dialogue


I

Sagesse de Platon, ô froide maladie,
Où morte est la jeunesse et morte la beauté !
Pour quelque rayon d’or dans les âmes jeté,
Une pale langueur accompagne la vie :
Le monde est un vieillard qui pleure sa gaîté.

II

— Un dieu même est venu pour compléter le sage,
Il a sanctifié le terrestre séjour ;
Avec profusion il répandit l’amour,
L’allégresse du cœur suit l’homme d’âge en âge :
De sa virilité voici le noble jour.