Page:Brizeux - Œuvres, Histoires poétiques III-VII, Lemerre.djvu/255

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Car son âme est ouverte aux délices de l’art,
Et le beau pur reçoit son hommage à l’écart.
 
Vous, fleurs de son jardin, quand l’hiver nous assiège,
Pour elle, fleurs, percez la neige !
 
Comme à Pâques, rameaux, soyez verts et fleuris !
Ô riante oasis dans les murs de Paris,

Parterre intérieur, gazons où tout embaume.
Vers elle exhalez votre arôme !

Amour de la famille et saintes amitiés,
Versons surtout, versons nos parfums à ses pieds !

Ses espoirs autrefois étaient nos espérances.
Ses souffrances sont nos souffrances.


27 septembre 1855.