Et des voix du cristal, comme celles des anges,
S’élèvent vers le ciel et chantent ses louanges.
Hélène, vous étiez de ces enfants de choix,
Et le ciel réjoui s’ouvrait à votre voix.
Dieu s’avance à travers les champs !
Par les landes, les prés, les verts taillis de hêtres,
Il vient, suivi du peuple et porte par les prêtres :
Aux cantiques de l’homme, oiseaux, mêlez vos chants !
On s’arrête. La foule autour d’un chêne antique
S’incline, en adorant, sous l’ostensoir mystique :
Soleil, darde sur lui tes longs rayons couchants !
Vous, fleurs, avec l’encens exhalez votre arôme !
Ô fête ! tout reluit, tout prie et tout embaume !
Dieu s’avance à travers les champs.
Je relis vos vers, Marceline !
Le cœur ému, les yeux en pleurs,