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Diana


I

Jarrivais quand passa l’ange d’heureux augure,
Ses cheveux d’un or fin entourant sa figure,
La candeur de ses traits ne voilant aucun mal :
Accord du beau sensible et du bien idéal.
 

II

Jeunes filles des champs, vos âmes sont pareilles
Aux ruches où fermente un miel pur, frais et doux,
Et l’on sent vos pensers qui murmurent en vous,
Sonores comme les abeilles.

III

Telle cette Nola, dont je chante le nom,
Telle vous, blonde enfant, qu’il faut aimer et taire !
Mais tout en savourant le charme du mystère,
Et, lorsqu’on dit : C’est elle ! heureux de dire : Non !