Page:Brizeux - Œuvres, Histoires poétiques I-II, Lemerre.djvu/159

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


À un Navire grec


Dauphin léger, fuyant vers les blanches Cyclades,
Mes rêves te suivront dans tes joyeux détours,
Sous les caps élégants aux belles colonnades,
Du poète et du peintre éternelles amours…
Ô mer, ô ciel d’azur si doux aux cœurs malades !
Et moi pour l’Occident je pars et pour toujours :
Là, parmi mes graves peuplades
Et près des flots brumeux s’assombriront mes jours.
Quand tu seras nageant vers les blanches Cyclades.