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C’est d’un nœud que tout naît, tout nœud est, et non d’un œuf, comme le disent les princes de la science dans leur argot latin. Pas de nœud, pas de naissance. Pas de nœud est, sens-ce ? La fleur non nouée ne se reproduit point. Le premier principe de vie est le nouement des deux électricités, vivifiées par la volonté créatrice de l’Éternel.

Là re nœud est, sens-ce ; l’art n’est sans ce ; la renaissance et l’art-naissance ont le nœud pour point de départ. Peintres, sculpteurs et tous les artistes ont commencé par travailler cet objet.

C’est le, neux au-treu ; ce aie le nœud au-treu ; c’est le nôtre. La formation du pluriel se voit ici par le nouement sexuel. Nœud ous, neux où hou, none, nous ; neux où ai, ce aie nœud où ai ; c’est noué. Ce aie-le à-feu, neux ès-treu ; c’est le, à feu nœud être ; c’est la fenêtre. Le sexe féminin est la première fenêtre. Là feux nœud ès-treu, la feune être. Feune = jeune, sexe. Le neux ès-reu, le nœud est re, le nerf. Le neux as-reu, le nœud ast re, le narf. Le beau narf c’ist ce ! le beau narf sice, le beau Narcisse. L’ha neux à-ture ; là, nœud à-ture ; la nature. La nature est la gueule sur le sexe et l’union des sexes. Dieu pardonne les animalités naturelles à l’animal ; il ne les pardonne point à l’esprit. Qui baise pieusement ou s’incline devant un saint objet de piété, porte la bouche sur le nœud de Satan ; c’est une abominable idolâtrie.

Le à-nœud ait, suce y t’ai ; le à-né séce y t’ai ; la nécessité. Le n’ai séce ès-reu, le né séce ès-reu, le nécessaire. Le sucement fut une nécessité, nécessaire. Nez à-née = Prends au bec. Vois m’est, n’ai n’est ; vois mes nénets. C’est là, nœud hausse ; c’est la noce. N’ai en moins, je le prends néanmoins. Neux à j’ai, neux à-gé, neux à-gée, nager, nagée. Appels vers la terre qui se nomma et gée. Ce aie nœud au-zeu, ait à-bon, c’est nauséabond. Prends