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impur et souillé. Purifie-toi donc avant d’entrer dans le saint des saints. Saint, saint, saint est l’Éternel, le Dieu des armées ; sainte, sainte, sainte est la parole de Dieu qui demeure éternellement.

N. — Le nœud

Le son neux appelle à sucer et vaut prends. N’ai = j’ai et j’en ai, car ne = en. En dialecte : N’as-tu co ? vaut : En as-tu encore ?

Y nœud est, is-neu aie, il naît. Neux ès-treu, nœud ès-treu, nœud être, naître. Ça commence à nœud être, à re nœud être, à renaître. Veux-tu le qu’hon neux ès-treu, le qu’hon nœud être ? le connaître ? J’heu nœud est, jeune est, je nais. Je neux ès-ceu, jeune est-ce ? Je naisse. Que jeux nœud ès-ceu, que jeune est-ce ? Que je naisse. Que jeunesse ! Jeune ès-treu ai, je nœud être ai, je naîtrai. Jeune être ai = J’ai un être, un sexe jeune. Neux à-queu his, neux à qu’ist. Je nœud acquis, je nacquis ; tu nœud acquis, tu nacquis, il nœud acquit, etc. Que jeux eù-neu, à qu’ist ce ? Que jeune à-queu his ce. Que je nœud acquisse, que je nacquisse ; que tu nœud acquisses, etc. Que jeune ha, qu’ist ce ? Neux ès-ceu hons, nœud est-ce hons ? Naissons. Neux ai, nœud ai, n’ai, je suis né. N’ai ait, nez, née, je suis née. Le nez se forma en même temps que le nœud. Neux nu, nœud ust, nu. N’hu us, nue. Le nœud est nu.

C’ist jeune, aie c’est, jeune être est. Si je naissais, je naîtrais. En naissant, on prenait le jeune, un nom du sexe. C’est me, à nœud est, sens-ce ; c’est ma naissance.

Si tu veux n’être ou en être, faut naître, faux n’être, faune être. Pour être de la société des faunes, il fallait naître et ne pas être faux, car les faux ou menteurs n’ont pas de noblesse au fondement.