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mais labe montre la lèvre et le labeur, on jetait les premières balles au labe ou bouche léchante et le mot labe désigne aussi la bouche et porta le premier balot : Le bale haut ; le beux à l’haut.

Le mot prends : Peux r’han donne rampe : r’han peux ; donc on cria prends à l’ancêtre rampant qui pour prendre venait en rampant : En-ran peux han ; hen reux en-pan. Comme la rampe indique une montée, on voit l’ancêtre sortir des eaux.

SEPTIÈME LOI

La même raison qui a créé un mot dans une langue doit l’avoir créé dans toutes. Le verbe courir, par exemple, doit avoir le ou les mêmes motifs créateurs ; mais courir se dit de tant de manières, dans les diverses langues, que tout l’alphabet, sans doute, y peut être employé. Cette diversité est ramenée à l’unité aussitôt que l’on considère que l’offre au bec fit courir et accourir tous les ancêtres dans toutes les langues, et que chaque mot est une offre au bec. Il y a là une étude qui apportera de nouvelles clartés, mais c’est un immense travail inutile pour notre démonstration, le lecteur devant être pleinement convaincu, même s’il est de mauvaise volonté, avant la fin de la lecture studieuse de ce volume.

La résurrection des morts

On comprend généralement par cette résurrection la revivification des cadavres ; c’est là une erreur diabolique venant de ce que les démons s’endormaient d’un sommeil de mort à l’arrivée des froids, et sortaient de terre au printemps, comme cela se fait pour les grenouilles.

Daniel, parlant de la résurrection, écrit : Plusieurs