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cul nu. La mère dit encore à son petit ange : cache ton tu, cache ton tutu.

Nous avons là la vraie valeur première de tu et nature s’analysera : Neux à-tu r’heu ou neux à-tu re.

Mais qui ne sait que la nature de la femme est son sexe et que ce mot étant dans la bouche a dû y être mis ?

Si on modifiait le radical na on trouverait nœud et la nature est la nœud-ture, la bouche ou la porte du nœud, c’est là la nature même.

Quand on offrit au bec le manger par ce cri : neux à-ture, l’ancêtre sauteur vit la nature partout où il cherchait sa nourriture. Les enfants envoyés à la porte par ce cri ou y appelés virent la nature dehors. Mais la nature que chantent les poètes, c’est toujours la prime nature. Les hommes qui veulent être les enfants de la nature, le sont en effet ; mais alors, ils sont des bâtards, ils ne connaissent pas Dieu, le père.

Il y a donc des mots qui désignent plus spécialement un sexe ; mais comme l’homme et la femme ne font qu’un, ce qui se dit de l’un peut aussi se dire de l’autre.

TROISIÈME LOI

Tous les sons semblables désignant des choses différentes ont les mêmes analyses et, par conséquent, se réfèrent a un même principe, qui est toujours le sexe.

Soit : La laine, l’haleine, l’alène, là l’aine, qui s’analysent : Le à-leu aie n’heu, l’ha leux ès-neu. Le à l’ais neux, là l’est nœud, le à l’aine.

Et ces analyses montrent que la laine vint d’abord à l’aine, près du sexe ; que le sexe mâle est la première alène, l’alène actuelle ayant été inventée pour