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car l’analyse de la parole n’est pas celle de l’orthographe. Nous rejetons toute liaison affectée : nous sommes arrivés ne s’analysera pas z’arrivés.

L’interrogation ne se connaît généralement que par le point interrogatif, comme en italien. Ainsi : j’ai ? c’est ? Qu’ist ? m’est ce ? sont interrogatifs.

Formation des temps du verbe

Tous les temps sont des impératifs et des présents de l’indicatif. Le passé défini reprend la valeur du présent dans l’analyse, ainsi : eus, vins, tins, sis, assis, dus, mus, pus, reçus, sus, vis, bus, crus, fis, lus, mis, pris, tus, etc., ont la même valeur que : aie, viens, tiens, sieds, assieds, dois, meus, peux, reçois, sache, vois, bois, crois, fais, lis, mets, prends, tais, etc.

Dans l’analyse des mots, il n’y a donc ni passé, ni futur, ni aucun temps, selon ce que crie l’ange de l’Apocalypse (10-6) « Mais qu’aux jours où le septième ange sonnerait de la trompette, il n’y aurait plus de temps. » Les temps passés vont redevenir présents à notre esprit, car l’esprit de l’Éternel remplit le temps et l’espace. Il voit les choses passées comme si elles étaient présentes, et les choses futures sont aussi devant ses yeux.

La forme des temps composés est souvent employée dans les analyses : j’ai us, j’ai crus, j’ai vus valaient : ce que j’ai prends ; mais, soit pour indiquer qu’on avait pris la chose offerte ou qu’on ne voulait plus l’accepter, l’esprit donnait à ces ordres la valeur de : j’ai eu, j’ai cru, j’ai vu.