Page:Brisset - Le mystère de Dieu est accompli.djvu/58

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Les dieux de l’Olympe étaient les dieux de l’eau limpe ou limpide. Ceux qui se tenaient sur les berges étaient dans le ciel pour ceux cachés au fond des eaux. Les dieux de l’Olympe sont donc les hommes qui trouvèrent les derniers dieux, les eau dieux, odieux ; ils leur offraient des objets odieux, aux dieux et leur tendaient des pièges odieux.

Toute l’Écriture nous crie que nous sommes les enfants de Dieu et que nous sommes des dieux.

Personne ne doute des ancêtres, nos anciens êtres. Nul n’a vu un dieu, nul n’a vu un ancêtre ; mais les morts sont mis au rang des ancêtres et au rang des dieux.

Le mot Dieu se dit en italien : Dio, deo, dii, dei ; en espagnol ; Dios. Le radical de ces mots est di, ou dis du verbe dire. Quant à la vraie valeur de di, on la trouve dans le suédois où di = tette. Les dieux furent les premiers qui tétèrent un sein de mère au sein de la mer, car la mer ne montra jamais d’autre sein qu’un sein de mère.

Ainsi di, dé, déi ont la même valeur que dieu. Mais dans la parole humaine, il est aussi écrit que l’homme est le fils de Dieu, le fils Déi : Fidéi-commis. Fidéicommissaire. — Le fils de Dieu est le commis et le commissaire à qui a été commis l’héritage des Saints qui est : La vie éternelle. Or, l’homme qui remet à chacun, selon l’ordre de Dieu, la vie éternelle, le fit Déi commissaire, car le fils Déi qui écrit ce livre porte ce titre de commissaire dans la modeste position où l’Éternel l’a appelé, selon qu’il est écrit : Je t’ai appelé dans la justice. (Ésaïe 42-6.) Et ce n’est pas en vain, car notre témoignage doit, selon la loi, faire foi en justice devant les hommes jusqu’à preuve du contraire. Eh bien ! nous l’attendons celui qui prouvera que les documents que nous prenons dans sa bouche sont entachés d’erreur, et que, l’homme n’est pas le fils unique de Dieu.