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eille, on ne ment, Quel rayonnement ! Vois, c’est le sol, eille ; vois, c’est le soleil. Descends du sol ; eille ici ; descends du soleil ici. Monte, y c’ist au sol, eille. Monte ici au soleil. C’est ainsi que les dieux montaient au soleil et en descendaient. Tu n’as pas ta part, eille, tu n’as pas ta pareille. C’est là mon à part, eille, c’est là mon appareil. C’est là, reconnais, sens-ce, c’est la reconnaissance. Qu’est le, jeu où ist sens-ce. Quelle Jouissance ! J’eus-ce, t’ist ce ; j’eus-ce, t’est ce ; juste ist ce, juste est ce ; justice, justesse. Ce langue à jeu, ce l’engage, ce langage ! C’est le, l’ist l’as, c’est le lilas. C’est le, l’ist mon, c’est le lit-mon, c’est le limon. C’est la loi, y haut t’ai, m’est me. Montrer hautement ce qu’on prend suivant la loi, c’est la loyauté même.

= toi. = sis = sieds. = bec. Y = il, ils, je, ici. In = en. Per = pour.

C’ist t’ai, sis-té, c’est là sis-té, c’est la cité. Y m’ont dit : sis-té, et voilà des immondicités. C’est là, sé, sis-té ; c’est la cécité. Tu veux ta liberté, libère-té. Unis-té, nous ferons une unité. Ceux qui sont unis ne font qu’un. Tu vas manger, ah çà, sieds-té, à satiété. Qu’est le per vère, sis-té. Quelle perversité ! C’est le, ist nœud haut, sens-ce. C’est l’innocence. C’est le en jeu. C’est l’ange. Qu’est le in ce, tins. Quel instinct ! Instant, t’en ai, c’est instantané. Qu’est le importe, une y t’ai. Quelle importunité ! Que in porte ? qu’importe ?

Le à feu m’est le, la femelle. Ce aie, fie, c’est le, je connais ses ficelles. Le vois-tu ? haut che ai la queue ! Le vois-tu hocher la queue ? Vois c’ist, la gueule à ce, voici la glace. Vois-le, écure œil, vois l’écureuil. Prends, garde à ton bé, prends garde à ton bec, prends garde à tomber. Tiens, in bé c’ist le, tiens imbécile. Qui ne voit pas ce