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narchisme. En ces quelques mots, nous voyons les plus grands des démons ennemis du seigneur Jésus et de son Évangile.

Ce beux à-treu, en-du aie-le, en du est-le ; se battre en duel. Les deux démons, le membre dur, veulent réciproquement s’enfiler ou se le fourrer dans le bec. Cela n’arriva point avant la venue des deux testicules qui, dans tout duel, sont représentés par deux couillons stimulant réciproquement leur membre actif. L’insulte ne souille que celui qui la bave. L’homme d’esprit ne se commet point avec la bête.

Ce aie t’heu en-tan-du, c’est en temps dû, c’est en tendu, c’est tentant du ; c’est tant, tant dus ou tu dois ; c’est temps, temps dû ; sept ans, temps dû (Deutéro. 15-1) ; c’est entendu. A sis-du, à c’ist du, assidu. A-sie dus y t’ai, assiduité. D’ai feux en-du, d’ai fendu, défendu. D’ai ceux en-du, d’ai sens-du ? c’est descendu. In-di vis-du ? Hein, dis, vis-du ? individu.

Il fait froid, çà pins ce dur ; ça pince dur ; sapin ce dure, ou endure ; ça pain se dure, ou durcit. C’est temps pire, c’est tant pire, c’est en pire, c’est an pire, c’est empire, ces temps pires sont passés. Le veux en-pire, le veux empire, le vampire. Pire où est t’ai ; pis, roi t’ai ; pirouetter. A-ceu pire ai, aspirer. Ez-queu ce pire ai, expirer. Y léque ce pire, il expire. Qui était forcé de prendre expirait son souffle, etc.

Vois-le, gros c’ist ai ! vois le grossier. Ce aide la queue on-treu, feux à ce hon ; c’est de la contrefaçon. Ce aie queue on-treu, neux à-ture ; c’est contre nature, ce qui est tout près de la nature. Il faut faire connaître les vices à l’enfant, afin que son ignorance ne lui soit point fatale. Ce aie-me à le sein, ce aime à le sein ; c’est malsain, ce que tu fais. Entends-tu ? le coq crie co, le coquerico. Vois