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hon, à fois z’hon, à foison. Que aie le feu au-lie. Quelle folie ! L’offre au bec du sexe devint folie. Qui veut se faire gober est fou. C’est folie de porter des titres, car le titre montre la nudité du fou. Le feu onque-ce, y ons nerfs ; le fonctionnaire. Le fait onction nerf était obéissant, c’est un enfant du royaume de Dieu. Qu’importe l’origine du mot, puisque ses fonctions n’ont rien de spirituel.

Feux au-reu ce, force. Feux au-reu m’heu, forme. Là, faut remattre îs-ceu, la fore-matrice est la formatrice de la parole. Feux au-ceu, feux haut ce, fosse. La bouche est la fosse où furent mis les ancêtres. Le à-fosse aie t’heu, la fossette. Feux où-dreu, ois y ai ; fou de roi y ai ; fou droit ist, ait ; foudroyer. La force sexuelle faisait tout foudroyer. Feux où-leu, foule. Le feux où-reu, le four, le fourre. Le bec est le premier four où tout a été fourré. Feux où-treu, foutre. Le feu où est y ait, le fois y ai, le foyer. On mangeait autour du foyer et on y prenait le feu pour repousser l’ennemi aux cri de feu, feux = mange. On offrait donc le feu à manger. Feure est, feure aie, fraie, frais. Feure ès-zeu, fraie z’heu, fraise. Feure en-beu, ous és-zeu ; feure en-bois z’heu ; framboise. Feure en, frans, franc. Frans = prends, mange. Feure en-cheu, franche. Feure en-ceu est, frans c’est, français. Frans-ce ès-zeu, française. Le feure en-mace hon, le franc-maçon. Assemblée de bons diables mangeant au milieu de sauteries ridicules et stupides ; mais ils n’ont pas de sang d’hommes dans la bouche. Ce sont toutefois des démons hiérarchisés ; s’ils avaient tout pouvoir, ils seraient injustes et méchants. Ne sois pas franc-maçon, pourquoi perdrais-tu ta dignité d’homme ? Feure à-terne, aie-le ; fraternel. Là feure à-terne y t’ai ; là feure à-terre, neux y t’ai : la fraternité mangeait à terre. La fraternité exige que le malheureux trouve de droit à manger