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minèrent et ensuite s’exterminèrent. Lexe teure ès-meu, onque ce y hon ; l’extrême-onction. De force ou de gré le mourant devait gober le diable. Satan ne lâchait pas son agonisant. Il n’est point question d’extrême-onction dans l’Évangile du Seigneur Jésus ; mais il est écrit que toute parole oiseuse vient du malin.

F. — Le Feu

Feux appelle vers le sexe qui fit sentir le premier feu, puis au manger. Toute syllabe commençant par f vaut, comme impératif : prends, suce, mange. Le verbe faire valut manger et comme dans faire on trouve : fais, fez, fons ou faisons, fis, feux dans ferai, fa et face ou fasse, etc., on peut en conclure que c’est le verbe manger de l’époque des faunes. Le feux ès-reu, le faire, le fer. Le premier fer furent les dents qui servirent à couper le faire et à afferrer. Fère, fére = prends, etc. L’ha feux às-bleu, l’affable, la fable. L’affable n’offrait souvent que des tromperies, des fables. Feux à-beure y qu’ai, feux abri quai, feux à-brique ai. On fabriqua avec le bec des abris sur le quai, d’abord avec des arbres, puis avec des briques. L’ha feux à-ceu et sie, la facétie. Faque t’heu eù-reu, facteur. Feux à-cule t’ai ; là feux, accule-tè ; là feux, à cul le t’ai ; la faculté. La faculté offrait au bec les gros tas qu’elle déposait le long des bibliothèques. Facultés de droit, de théologie, etc, ces animaux n’ont jamais pensé qu’à enchaîner les hommes. Feux ès-bleu, faible. Feux à-îs heu, faille. Faille îs-bile y t’ai, faillibilité. Faille îs-bleu, faillible. On manquait souvent le manger volant qu’on voulait saisir. Feux haut, faux, faut. Ist le feu haut, is le feu haut, il faut. Feux à-meu y heu, feux à-mille, famille. Le à-fame ille, la famille. Le mot fame désigne la faim et la femme.