Page:Brisset - Le mystère de Dieu est accompli.djvu/120

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

donne beaucoup. Qui est sans esprit ne voit pas l’esprit qu’on lui donne. Ai teux ès-re-neu, éz-teu aie re n’heu, ai terne, éz-terne, éterne. Le èz-terne aie-le, l’ai terne ès-leu, l’Éternel. Ce nom pris par le Tout-Puissant désigna le sexe qui rappelait à soi éternellement. Là vis èz-terne, aie-le ; la vie éternelle. Là mords èz-terne, aie-le ; la mort éternelle. La mort éternelle est dévorée, mais la vie éternelle dévore tout et reste seule vivante. La mort est engloutie pour toujours.

Leux ès-treu, le aie te r’heu, l’être, lettre, le hêtre, l’aître. Le sexe est l’être primitif qui donne son nom aux aîtres et à tous les êtres. Les lettres furent des dessins du sexe et les premières lettres se gravèrent sur le hêtre. Le livre et le hêtre ont nom : Buch, Buche, en allemand. Je sue his, j’heu ceux ùs-is, je suis, répondait celui qui suivait le rampant pour le lécher, l’essuyer. Quand l’ancêtre se courba sur sa nudité et se rendit lui-même ce service, il s’écria : Je suis. Ai teux ùs-deu, éz-tude. étude. Ç’ai veux à-neu, ous îs-reu ; ç’ai vane où-ire ; s’évanouir. Y ce aie t’ai, vane où ist ; il s’est évanoui. Offre au bec de choses qui disparaissaient, et aussi une offre à qui se trouvait mal. Ez-vé neux m’hen, ne mens ; événement. Ait que z’heu ac-teu, exacte. Ait que z’heu, aque t’heu îs-tude ; exactitude. Ce ait que z’heu à-mine, ait ; sexe à-mine ait, s’examiner. Sexe comme un i ai, s’excommunier. Ça tend, le en-ceu léque ce ; come ùs-ni qu’heu, à ceux y hon ; Satan lance l’excommunication ; le fils de Dieu pardonne à ses ennemis et les aime. Léque ce queue roi, sens-ce : léque ce croix-ce en-ceu, l’excroissance. A sais que ce que ùs-zeu ai ? à sexe qu’ust z’ai ? à s’excuser. Ait gue z’heu en-pleu, exemple. Je l’ai gue zeux îs-jeu, je l’exige. Y ne peux, sexe pris m’ai ; il ne peut s’exprimer. Les démons prirent le sexe et l’achevèrent : ils sexe ter-