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pose, ait ; déque on-pose ai ; décomposer. D’ai core à-tife, décoratif. Le à-déque auras ce y hon, la décoration. Le d’ai core on-meu, le décore-homme, le décorum. D’ai queue ré, pis t’heu ùs-deu ; d’ai crépe is-tude ; décrépitude. Là d’ai queue roi, sens-ce ; la décroissance. Le à-dé aie-ce, la déesse. Le à-dé féque ce y hon, la défection. D’ai feux en-dreu, défendre. D’ai feule au-reu, ait ; déflorer. D’ai feure au-queu, défroque. D’ai gueux és-neu, dégaîne. D’ai gueure in-gole, ait ; dégringoler. D’ai is, déi. Dé ist = c’est Dieu. Dez îs-cide, d’ai îs-cide, déicide. Dez îs-fie ai, déifier. On déifiait celui que l’on dévorait ; on le louait beaucoup. Le à-dé is t’ai, le à-dé y t’ai, la déité. Dé j’ha = Au bec j’ai. Dez j’ha, déjà. D’ai leux is-ceu, d’ai lice, délice. Le à-dé lique et sens ce, la déliquescence. D’ai le, ois y haut t’ai ; d’ai loi, y os t’ai ; déloyauté. La déloyauté ne parle que de sa loyauté. Le d’ai leux ùs-jeu, le déluge. Le déluge vint quand les sexes lâchèrent les grandes eaux, lesquelles rendirent les sexes hideux et firent perdre à l’homme le souvenir de son origine. De meux en-deu ai, demander. Offre exigeant l’attitude qui demandait. D’ai meux en-jeu, démange. D’ai meux en-ceu, démence. Au-deu meure han, eau demeurant, au demeurant, restons là. Le d’ai meux on, le dé-mon, le dais-mon, le démon. D’ai mon nœud, is à-queu ; démoniaque. D’ai mone éz-tise, ait ; démonétisé. Le démon est démonétisé : il ne bat plus monnaie. Là, démon, ce t’eras ce y hon ; la démonstration. La dais-monstration est une démonstration du diable. Le à-derre ist ze y hon, le à-dère is ze y hon, la dérision. D’ai ze à-gré, abe-le ; désagréable. Le d’ai zeux on-neure, le déshonneur. D’est zeux on-neure, des honneurs pour les uns, déshonneurs pour les autres. Qui porte des honneurs sur soi, porte déshonneur sur soi, devant l’esprit du Dieu vivant.