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l’homme est le sexe, la propre chair de la femme. Les deux ne font qu’un. Cette loi est frappante dans le mot con qui nomme le sexe de la femme et l’homme stupide ; d’autre part, les mots verge ou vierge, dame se donnèrent d’abord au sexe mâle. Il s’ensuit que celui qui touche à la femme d’un autre, caresse le membre de cet autre ; et celle qui prend le mari d’une autre femme, prend le con de cette dernière. Il y a plus de morale dans ces quelques lignes que dans le plus beau traité : Sur la sainteté des liens du mariage ; car le beau langage est une incitation au vice.

D’autre part, comme tout mot désigna d’abord le sexe, quand nous parlons d’une autre personne, c’est de notre propre sexe ou de nous-même que nous parlons ; de même pour celui à qui nous adressons la parole. Tout ce que tu dis à ton frère ou de ton frère, Dieu le dit de toi. On peut bien apprécier sévèrement les actes visibles qu’affiche l’individu ; mais qui recherche ceux qu’il cache, lève le voile de sa nudité et c’est un infâme. Qui suppose le mal qui n’est pas évident, dévoile son cœur et ce qu’il ferait, lui, et il le fait déjà en esprit. Or, Dieu est esprit et les vices de l’esprit l’offensent gravement ; mais il pardonne à l’animal les actes animaux qui ne sont pas contre nature.

Les sons queux, ceux, cheux appellent vers la queue, cul ou con du rampant. La valeur de tout impératif commençant par une de ces consonnes est : prends, suce, tette, etc.

Le cabe haut tins, le cabe au-tin, le cabotin. Ce queux à-breu ai, ce queue à-breu ait, se cabrer. Le cade à-vreu, le cadavre. En-cade ens-ce, en cadence. Là cade ùs-ceu y t’ai, le à-cade us ce y t’ai, la caducité. Queux à-jeu, cage. Le cague haut, le cagot. La cague haute, la cagote. La queue à-