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salem. Ils parurent sous le privilège de l’Académie des sciences, de Paris. Dolomieu avait présenté ses ouvrages à cette société. Elle nomma des commissaires pour lui en rendre compte. Le rapport sur le voyage aux îles de Lipari et sur le mémoire d’une espèce de volcan d’air, a été publié à la suite de ces deux écrits. En voici un fragment : « Ces observations nous ont paru bien suivies, intéressantes, faites sur des lieux que les voyageurs fréquentent rarement, vu les risques qu’on craint de rencontrer. Nous croyons donc qu’elles sont dignes de paroître sous le privilège de l’Académie, et qu’on doit savoir gré à M. de Dolomieu, aussi instruit en chimie qu’en histoire naturelle, de s’en être occupé ». On trouve dans son voyage aux îles de Lipari, les remarques qu’il a faites sur les pierres ponces. Personne, avant lui, n’avait rien dit de positif sur les variétés de ces pierres, et sur les matières qui paraissent avoir donné lieu à leur formation. Elles tirent leur origine du granit. C’est encore Dolomieu qui le premier a reconnu, dans les cavités des laves nouvelles de l’Etna, du côté de