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Sainte-Anne, ensuite inspecteur des mines. Il renonça à cet emploi, pour la chaire de minéralogie vacante par la mort de Daubenton. « Il ne convient pas, » disait-il, « quand on a assez pour vivre, d’occuper une place qui peut servir à faire avancer un jeune-homme ». Plusieurs sociétés savantes l’admîrent dans leur sein : il fut correspondant de l’Académie des sciences, de Paris ; membre de l’Institut national, et de l’Académie de Gœttingen.

Ses ouvrages ne sont pas nombreux. Il disait qu’il ne fallait prendre la plume, que pour dire quelque chose de nouveau, ou d’utile. On lui doit : Voyage aux îles de Lipari, fait en 1781, ou notices sur les îles Æoliennes, pour servir à l’histoire des volcans d’air, et d’un autre sur la température du climat de Malte, et sur la différence de la chaleur réelle et de la chaleur sensible, Paris, 1783, 1 vol. in-8o. Ce voyage et les deux mémoires sont dédiés à M. de Rohan, grand-maître de l’ordre de Saint-Jean de Jéru-