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Haüy, Münter, etc. Faujas de Saint-Fond, dans sa minéralogie des volcans, annonce qu’il fait un très-grand cas du mérite de Dolomieu. Son éloge a été lu par le cit. Éymar, préfet du Léman, à l’Athénée de Lyon, le 4 pluviôse, an 10. Un de ses élèves en histoire naturelle, Bruun-Neergaard, a joui du précieux avantage de l’accompagner au Simplon. Il rend hommage aux connaissances de ce savant naturaliste, dans un ouvrage intitulé : Journal du dernier voyage du cit. Dolomieu dans les Alpes, Paris, in-12, an 10. On grave son portrait, d’après un tableau qui appartient à Delamétrie. Il avait rassemblé une immense quantité de minéraux ; son cabinet n’était composé que de roches. Il n’existe point, en cette partie, de collection plus importante. Il était très-dévoué aux jeunes-gens qui cherchaient à s’instruire ; il parlait, avec plaisir, des élèves qui lui faisaient honneur ; entr’autres, de Brochant, Beaunier, Champeaux et Cordier. Ce dernier était son fils adoptif. Dolomieu occupa plusieurs places. Il fut, dans l’ordre de Malte, commandeur de