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simples, souvent reproduites, et propres à laisser dans l’ame de solides impressions.

BARRAS, (Marie-Thérèse, Quiqueran Beaujeu, Dame) née à Salon en Provence, le 17 octobre 1753, compte parmi ses aïeux Hugues de Santcyre, troubadour du douzième siècle, et Clermonde de Quiqueran, native d’Arles, dont Jean de Nostredame loue le sens et la bonté. Madame Barras est membre du Lycée des Arts de Paris. Elle a composé : Mémoire sur l’Éducation des Abeilles, reçu au Lycée des Arts, le 30 vendémiaire an 7, Paris, Fuchs, an 8. Sans doute elle a regardé que l’être qui possède un talent, doit l’employer pour ajouter au bonheur de ses semblables. C’est ainsi qu’en 1783 Lady Moria se rendit utile à ses concitoyens, en enseignant à faire de la toile avec des objets dont pour l’ordinaire on ne tire aucun parti. On trouve dans l’ouvrage de Madame Barras des maximes générales sur l’éducation des abeilles, l’indication des soins qu’exige un rucher dans chaque mois de l’année, et le titre des livres les plus estimés qui concernent les mouches-à-miel. Ce mémoire est absolument élémentaire. Il est écrit avec précision. On regrette seulement que le style n’en soit pas plus soigné.

BASTIDE, (Mademoiselle) fille de Bastide, l’un des auteurs de l’Homme du Monde éclairé par les Arts. On trouve dans l’Almanach des Muses, des années 1767 et 1768, des pièces de vers de sa composition. Elle a fait quelques petits ouvrages en prose.

BAZINCOURT, (Mademoiselle Thomas de) pensionnaire du roi à l’abbaye de Long-Champ, fit paraître un Abrégé de la Bible, en vers français, 1768, in-12. Cet