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sa composition. La légèreté de son pinceau, et la délicatesse avec laquelle elle exprime le sentiment, font le charme de ses poésies. Plusieurs de ses pièces ont paru dans les ouvrages périodiques du tems.



AUTREVAL, (Madame d’) vivait au 17e siècle. On a conservé quelques-unes de ses lettres, entr’autres, deux écrites à M. de Vertron. Dans l’une de ces dernières on lit le passage suivant : « J’ai cru, Monsieur, que je devais me faire justice, puisque vous neme la faisiez pas, et qu’il ne fallait point prendre le parti de mon sexe, pour le mettre au-dessus du vôtre, comme vous vouliez que je fisse. La chose, quoique nouvelle, n’aurait pas trouvé quantité d’approbateurs ; et je vous réponds que si je me métamorphosais en orateur, je fuirais ces manières d’abaisser l’un pour élever l’autre. Je condamne donc, s’il m’est permis de condamner, votre manière d’écrire trop flatteuse »



B.

BALETTI, voyez RICCOBONI.



BANDONIVIE, ou BAUDONIVIE, religieuse de Sainte-Croix, à Poitiers, fut élevée dans ce monastère auprès de la savante Radégonde. Il paraît que l’éducation qu’on lui donna, ne fut point une semence jetée dans un terrain sec et aride. Les fruits, il est vrai, ne furent pas nombreux ; mais ils furentdignes du sujet quiles fit éclore. Après la mort de Sainte Radegonde, elle écrivit, à la prière de ses compagnes, la vie de cette abbesse. Bembi, religieuse dans le monastère fondé par Sainte Catherine