Page:Briquet - Dictionnaire historique littéraire et bibliographie des francaises.pdf/51

Cette page n’a pas encore été corrigée

des caractères bien dessinés et bien suivis, des tableaux intéressans, des scènes touchantes, des détails utiles et agréables, et en général du style.

ALBRET, (voyez Jeanne d’).

ALÈS DU CORBET, (Mademoiselle) née à Blois dans le 18e. siècle, alla se fixer à Orléans, où elle publia un Abrégé de la vie de M. le Pelletier, mort en odeur de sainteté, 1960, in-12. Elle consacra ses jours à la piété, et la bienfaisance fut pour elle une douce habitude.

ALGASIE, vécut à Cahors dans le 5e. siècle. Elle s’adonna particulièrement à l’étude de la théologie. Cette savante écrivit à S. Jérôme une lettre dans laquelle elle lui propose onze questions sur divers points de morale ou de doctrine. S. Jérôme dans sa réponse (liv. Ier, épît. 42.) la compare à la reine de Saba.

ALISSANT DE LA TOUR, (Madame) vivait dans le 18e. siècle. Elle est auteur de deux Épitres en vers, imprimées dans quelques Recueils périodiques. L’une est adressée à M. Jéliote, et l’autre à Mademoiselle Duménil.

ALLART, (Mary-Gay) a traduit de l’anglais de M. Pratt, les Secrets de Famille, an 8. Ce roman, qui respire une saine morale, ne ressemble point à la plu part des productions, de ce genre, qui, en flattant les passions, n’ont d’autre résultat que celui d’égarer le cœur en séduisant l’imagination, et qui n’offrent d’autre mérite que la fécondité des écrits des Troubadours du onzième siècle. L’invraisemblance des incidens, un manque de connaissance des replis du cœur humain, et des longueurs, déparent l’original ; mais les talens et le goût du traducteur ont fait disparaître presque tous ces défauts.