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sortis peu de temps après vous, plus accompagné que vous, et en trouvai d’autres qui se joignirent à moi ; et vous ayant atteint, je voulus m’éclaircir de ce fait avec vous ; sur quoi me tîntes d’honnêtes langages, m’offrant de m’en rendre raison telle qu’on a coutume entre gens d’honneur, chose suffisante pour me contenter. »

On y lit encore : « M. Duplessis dira au roi qu’il le supplie très-humblement de pardonner son offense audit sieur de Saint-Phal, et que, pour le regard de la sienne, il en eût bien voulu tirer sa raison par autre voie.

» Le roi fera lors cet honneur au sieur Duplessis de lui dire qu’il a toujours jugé l’acte tel qu’il ne devait être recherché par la voie des armes… »

En 1601, le prince de Joinville ayant blessé d’un coup d’épée M. Le Grand qui n’était point armé, on lit les termes suivans dans l’acte de satisfaction, qui fut dressé par ordre du roi par MM. les maréchaux de