Page:Brifaut - Œuvres, t. 1, éd. Rives et Bignan, 1858.djvu/5

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

n’ai rien à vous dire de plus. J’abandonne à votre sagesse et la direction de mes affaires, et la destinée de mes ouvrages, vous priant surtout de dérober à l’oubli celui qui a pour titre : Du Religionisme moderne, et la suite.

» Adieu. Je vous donne rendez-vous dans l’éternité. »

La note dont parle cette dernière lettre, contient la nomenclature des manuscrits à publier, leur classement dans les œuvres, et les instructions à suivre.

« Je prie M. Rives, portent celles-ci, de s’entendre s’il a des scrupules, en sa qualité de magistrat, sur la publication par lui des pièces de théâtre ; je le prie, dis-je, de s’entendre là-dessus avec M. Bignan, qu’il connaît, qu’il estime, et qui se chargera, j’en suis certain, de surveiller l’impression ; car c’est celui de nos littérateurs qui m’a toujours montré le plus d’attachement. Le mien n’a été qu’une restitution, mais je me suis bien acquitté.

» Je désire qu’avant tout on donne au public mes Mémoires, et ensuite le recueil intitulé : Passe-temps d’un reclus. »

Une autre note, signée et datée du mercredi 22 août 1855, porte :

« Je prie M. Rives et M. Bignan de ne rien ajouter, de ne rien retrancher au texte de mes ouvrages. Je veux qu’ils paraissent dans l’état où je les aurai laissés, sauf les fautes grossières qu’il faut corriger, s’il y en a. Mais je demande que ces corrections soient faites à frais communs : cette recommandation est de rigueur.

» On choisira parmi mes contes, mes épitres, mes