Page:Brifaut - Œuvres, t. 1, éd. Rives et Bignan, 1858.djvu/3

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


AVERTISSEMENT.




Je remplis, de concert avec mon cher et honorable collaborateur M. A. Bignan, le dernier et pieux devoir d’une tendre amitié, en présentant à tous ceux qui conservent parmi nous le goût des bonnes lettres, les œuvres de M. Charles Brifaut, de l’Académie française. Il n’a rien écrit qui ne méritât d’y figurer également ; mais nous avons dû respecter sa volonté suprême, en ne formant les six volumes dont elles doivent être composées que des productions qu’il a lui-même destinées à la publicité.

La lecture de ses intentions à cet égard prouvera que jamais tâche comme la nôtre n’a été plus facilement accomplie.

Après m’avoir chargé de l’exécution de ses dernières volontés, il inséra dans son testament olographe du 9 avril 1857 la disposition qui suit :

« Je prie M. Rives de vouloir bien faire imprimer la partie de mes œuvres qu’il trouvera indiquée dans mes papiers ; et, comme cette partie ne s’allie pas avec la nature de ses fonctions et la gravité de son caractère, je lui associe M. A. Bignan, mon ami, qui voudra bien se charger de tous les détails qui concernent l’impression et la publication. Le prix des ouvrages, s’il y a un prix, sera partagé par tiers entre M. Bignan, M. Rives et mon frère. »

Lors de la levée des scellés, deux lettres cache-