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étoiles du ciel, avec une fixité qui semblait demander à es témoins muets si tout cela était folie ou vérité.

— La Farnina ! Jeanne ! Elle vivrait !… elle serait venue | elle aurait marché là où je pose mon pied… Et le vent de la nuit qui vient agiter mes cheveux blancs aurait baisé son front en se jouant comme autrefois dans sa chevelure d’or !… Mon Dieu, serait-ce là le châtiment enfin ?… Mon Dieu, il est donc vrai que les mères ressuscitent pour venir bercer sur leur cœur l’enfant qui se plaint et les appelle !

Non, ce n’est point un fantôme ! Jeanne n’est pas morte, car mon cœur saute et se débat pour aller vers elle !… Jeanne n’est pas morte ! la Farnina vivrait !… Mais alors… Raymonde… ma fille… Raymonde Farnina lui appartient ! Mon Dieu, protégez-moi ! mon Dieu, conseillez-moi !

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Quatre Jours se passèrent, quatre jours mor-