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IX

Masques et visages.

Un matin que, comme à l’ordinaire, Jeanne, assise à sa toilette, peignait avec soin ses beaux cheveux, les arrondissant en auréole autour de son front, pressant les pas d’Aminthe, afin, disait-elle, en rougissant comme une cerise mure, d’être belle pour recevoir le cher bonjour de son ami, la vieille bonne, dont la mémoire n’était pas toujours fidèle, se rappelant soudain quelqu’oubli, fouilla vivement dans la poche de son tablier et remit à sa maîtresse, en s’excusant de son mieux, un petit billet parfumé.

— Oh ! s’écria gaîment Jeanne, en y jetant les yeux, d’Élise ! Il était temps, je commençais