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UNE PARIA



I

Deux Pensionnaires

Par une belle matinée du mois d’août de l’année 18…, dans le vaste jardin d’un élégant pensionnat de Paris, deux jeunes filles se promenaient lentement ; le soleil caressait leur beau front candide ; elles marchaient toutes deux nonchalamment enlacées l’une à l’autre, la main dans la main, leurs paupières étaient humides de larmes à peine contenues. Ces deux innocen-