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LA VIE DE FAMILLE

Hier dans l’après-dînée, et par la pluie, j’ai été surprise de recevoir la visite d’amis inconnus de la Nouvelle-Orléans. Ils ont été d’une cordialité chaude qui m’a rendu tout heureuse, m’ont apporté des violettes et invitée à voir une plantation où ils veulent me montrer « ce qu’est véritablement l’esclavage. » J’en sais assez maintenant pour ne pas me laisser abuser, ni croire ce qu’un jeune et joli monsieur m’a assuré hier, c’est-à-dire que les esclaves en Amérique sont aussi heureux que possible.

Quand je t’écrirai la prochaine fois, je t’en dirai davantage sur les habitants libres, les esclaves et l’esclavage à la Nouvelle-Orléans.

FIN DU DEUXIÈME VOLUME.