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— Je n’ai pas d’objection, fit Paul courtois.

— Et toi Alix ?

— Vous savez bien, ma tante, que je suis toujours heureuse en votre compagnie. J’irai volontiers passer quelque temps avec vous.

Alix accéda au désir de sa tante d’autant plus facilement qu’elle savait qu’un changement de milieu lui serait salutaire. Elle était inquiète sur la suite de la camaraderie établie entre elle et son mari. Déjà, son amour s’en accommodait mal.

— C’est cela, mademoiselle de Busques, reprit Jeanne joyeuse, amenez Alix, nous garderons Paul ici. En mamans égoïstes, nous jouirons pour un moment de notre bien retrouvé.

— Très bien. Seulement comme il y a une hypothèque sur le mien, j’autorise celui qui la détient de se prévaloir de ses droits quand il lui plaira. De plus mon cher Paul, vous viendrez tous les jours faire la cour à votre femme.