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L’ENTREMETTEUSE

à Michel Zévaco.

I

— Tant mieux ! c’est donc pour…

— Demain, baron. Un coup de pouce est encore nécessaire.

La veuve Bérold jeta, sur ses épaules trop grasses un vieux cachemire qui rarement la quittait et sortit non sans avoir eu la prétention d’un salut de grande dame.

Elle connaissait les filles — pour avoir passé par là — et savait que pour ce soir le coup de pouce nécessaire serait le bal de l’Élysée-Montmartre.

Elle n’était pas sans ignorer toutes les attentions délicates que demande, qu’exige même la dégradation lente mais par cela