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NOS MAÎTRESSES

À Gaston Landreaux.

J’aime la mélancolique tristesse des soirs d’automne, quand la terre grise se tigre du roux des feuilles mortes.

Le soleil est triste et ses rayons sont pâles comme les seins de ma maîtresse qui n’est plus.

Et mon âme, angoissée des remembrances d’amour éternellement finies, pleure avec le soleil pâle, les soirs d’automne, quand la terre grise se tigre du roux des feuilles mortes.

J’aime les énervantes journées d’été à l’heure où le soleil réfléchi par les grands