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LA PUDEUR DE Mme POTEAU

Pour A. Reschal.

En un de ses contes va comme je te pousse, le délicieux poète Armand Sylvestre, le chantre des fessiers blonds ou bruns, voulait nous persuader que le tramway « Taitbout-Passy » avait le privilège des rotondités passives de nos femmes : « C’est, disait-il, un continuel échange de belles pétardières entre les ombrages de la Muette et la place de l’Opéra… C’est vraiment la fête des fessophiles… Ces modestes coussins de drap gros vert sont une des terres les plus fécondes que j’aie rencontrées en solides et féminins derrières. Ils y viennent comme des potirons sous la couche natu-