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CROQUIS DU VICE

du tout, je criai : « Alors ! ne bougez plus ! »

Et ayant le ressouvenance du leçon paternelle, je commençai :

Moâ, mis la main droite sur la tête à moâ, et je descendai la main lentement jusqu’à la rencontration de la chose qui devait empêcher la main de passer… Yes ! la chose qui empêchait, ce était ce nez : Je saisis ce nez à moâ et je posai bôcoup délicatement la main gauche sur la tête de Jenny. Je descendai la main gauche doucement jusqu’au contraire du main droite… Oh ! doucement, bôcoup et encore plus, tant le suave bonheur du amour il s’infiltrait dans tous les molécules de moâ. Le sentement du rose et du benjoin, il pénétrait dans mon personne… Ah ! déliciouse !… Je aurais voulu lâcher le nez pour renifler mieux ces sentements… Et je descendais toujours le main gauche… Aoh !… Oh ! je avais trouvé ! je avais compris ! et je dis à Jenny : « Le biautifoul douceur du amour, il va venir », et je mis le nez de moâ à la place du main gauche.